
Cette pathologie symptomatique touche plus de de la moitié des personnes de plus de 50 ans en France, intéressant n'est-ce pas ? :)
Les hémorroïdes : qu'est-ce que c'est ?
Elles désignent les veines présentes à l'intérieur et à l'extérieur de l'anus. Elles ne sont pas apparues par hasard, elles ont toujours été là, mais pour une raison inhérente à l'individu elles sont entrées en état d'inflammation. Donc à défaut de parler "d'hémorroïdes" nous devrions plutôt définir les symptômes douloureux qu'elles provoquent, quand elles sont inflammées, sous l'appellation de "crises hémorroïdaires".
En situation normale, les veines d'une personne qui digère se dilatent lors du passage à la selle. La crise hémorroïdaire, accompagnée de douleurs physiques, apparait lorsque les veines restent dilatées en continu. Ici, l'inflammation provoque l'inconfort et n'est possible que par une faiblesse constitutionnelle du retour veineux. Elle est donnée par l'hérédité et est aggravée par notre hygiène de vie.
La crise hémorroïdaire : deux troubles distincts et symptomatologie
Les hémorroïdes externes : elles se situent en dehors de l'anus et, sous l'action de l'inflammation, vont gonfler pour former une sorte de boule ressemblant visuellement à un kyste enflé. Ici, la douleur est diffuse, associée à des démangeaisons et peut dégénérer avec saignements, fissure, infection et suintement.
Les hémorroïdes internes : Elles se situent à l'intérieur de l'anus. Comme la manifestation externe, c'est une inflammation des veines anales. Au début, elles sont souvent asymptomatiques, car les hémorroïdes internes ne possèdent pas de cellules nerveuses, contrairement aux externes qui sont innervées.

Les hémorroïdes permettent la bonne vascularisation de notre anus et la bonne fermeture de celui-ci. Quand elles sont inflammées, les hémorroïdes causent une sensation de pesanteur anale qui prédisposent aux "faux besoins". En période de crise la douleur est aigüe. Pour les hémorroïdes externes, on n'en vient à ne plus pouvoir s'assoir !
Les hémorroïdes, pourquoi ?
Les poussées hémorroïdaires sont facilitées par une faiblesse vasculaire de l'organisme. La seule vraie manière d'agir pour ne plus les subir se trouve dans l'hygiène de vie (clique ici lire l'article sur le sujet).
Celle-ci permettra de renforcer le terrain (le corps) et de nettoyer ses tissus et ses liquides encrassés. Elle aura pour but de reconnaitre, et d'agir en conséquence, sur les mauvaises habitudes qui favorisent l'inflammation des hémorroïdes.
1/ Le foie : les hémorroïdes résultent d'une difficulté du foie à faire son travail correctement. Cela peut venir d'un engorgement hépatique, résultat d'une alimentation non physiologique qui ne répond pas aux besoins de l'organisme, de pollutions exogènes (tabac, alcool, médicaments, pesticides...) ou de stress chronique sur-sollicitant son travail de nettoyage (il est le chef des organes émonctoires), de colère non digérée (en médecine chinoise le foie est l'organe qui gère les émotions fortes et est impacté si elles ne sont pas pleinement exprimées et refoulées). Lorsque le foie fonctionne au ralenti, le sang qu'il est chargé de nettoyer se retrouve chargé en substances non traitées. Cet état prédispose à l'hémogliase (épaississement du sang). Tout cela prédispose à l'inflammation des veines (toutes).
- Arrêter le tabac de manière naturelle : clique ici pour lire l'article.
- Savoir se nourrir pour vivre bien : clique ici pour lire l'article.
- 10 techniques pour s'apaiser quand nous sommes stressés : clique ici pour lire l'article.
2/ La constipation : la constipation va venir innerver les veines hémorroïdaires en appuyant dessus de manière continue. Si en amont il y'a une faiblesse vasculaire de l'organisme et un ralentissement de l'activité hépatique, alors nous avons toutes les chances de voir apparaître la crise.
Que faire en prévention de la crise ?
S'occuper de son transit : lire cet article sur la constipation.
Améliorer la qualité de son microbiote intestinal : le kéfir est un outil intéressant, lire l'article.
Soutenir son foie, toujours lui. Il va falloir l'aider un peu et surtout le protéger des éléments perturbateurs. Il existe plusieurs techniques afin de l'accompagner dans la "régénération". Des cures de plantes amères (artichaut, romarin, bardane, boldo, radis noir, pissenlit, chardon-marie, cure sève de bouleau...) sur 3 semaines, ou de sève de bouleau (au printemps), la cure d'argile (article ici), la purge à l'huile de ricin (article ici), la monodiète (article ici), le jeûne (articles ici).
Quelques pistes pour éviter les crises hémorroïdaires :
- Arrêter la cigarette
- Diminuer l'alcool
- Respecter les bonnes combinaisons alimentaires (article ici)
- Éviter les produits raffinés (article ici)
- Favoriser les jus de légumes
- Éviter les épices pimentées ou poivrées, les piments, charcuteries, chocolat blanc et laits animaux !
- Éviter les matières grasses dérivées animales et favoriser les huiles végétales de première pression à froid (biologiques)
- Avoir un cycle de sommeil régulier
- Relaxer (articles ici)
- Lâcher prise (article ici)
- Pratiquer une activité physique régulière (et quotidienne) et transpirer
Existe-t-il des remèdes naturels lors de la crise hémorroïdaire ?
Tout ce que nous venons de voir est à appliquer en "traitement de fond".
Quand il y'a crise, quoi faire ?
L'aloe vera : elle est très apaisante et a le mérite de pouvoir s'appliquer assez facilement. Elle a un pouvoir calmant et antidouleur. En interne et en externe c'est top : clique ici pour lire l'article.
L'argile verte en cataplasme : le naturopathe Raymond Dextreit en parle bien : " Sur les hémorroïdes, appliquer de petits cataplasmes d’argile froide et laisser en place une heure et demie à deux heures. Moins longtemps, si les hémorroïdes sont fluentes. Fixer par une bande en T le cataplasme. Compléter avec des petits bains de siège ou des lavements d'une décoction d'écorce de chêne (200 gr d'écorce pour deux litres d'eau). Aussi bien pour les varices que les hémorroïdes, la pâte d'argile peut être préparée avec une décoction de plantain, d'écorce de chêne ou de feuilles d'argentine, en place d'eau.
Les bains de siège : en cas de douleur, l'eau froide permet de décongestionner par vasoconstriction la zone. À faire de 5 à 7 minutes.
La respiration abdominale : la respiration diaphragmatique (par le ventre) favorise la circulation des liquides.
Compresse : tremper une compresse dans du thé noir, froid, très concentré, cela apaise les crises. Il parait que c'est efficace ! La compresse doit être maintenue sur la zone douloureuse pendant plusieurs minutes.
Article écrit par Adrien, naturopathe & fondateur de Juste Naturo
Son facebook : Juste Naturo
Son Instagram : juste_naturo
Son youtube : JUSTE NATURO