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La naturopathie : une vision différente de la maladie

Dernière mise à jour : 21 oct. 2022


Actuellement dans notre société, nous voyons la « maladie » comme un mal que l’on doit absolument réduire à néant par toutes les pratiques que nous propose notre médecine moderne. Malgré les progrès scientifiques et une vision qui se fait plus globale du corps, nos médecins pratiquent l'allopathie avec une vision anti-symptomatique de la maladie. Cette vision est différente des regards "holistique" et "causalique" que propose la naturopathie.


En naturopathie, la maladie est une conséquence de l'accumulation de déchets au sein des liquides de l'organisme qui perturbent l'activité des cellules et des organes. Cette perturbation débouche sur un ralentissement des activités d'élimination et favorise les "congestions" organiques créant les symptômes que nous appelons "maladie".

La maladie, cause de notre douleur ?


Dans nos hôpitaux, nous avons plutôt tendance à supprimer le symptôme qui fait mal que la cause qui parle au travers du corps, sans forcément chercher à agir sur la base : l'hygiène de vie. Pourtant, celui que l’on considère comme le père de notre médecine occidentale, Hippocrate, n’avait-il pas si justement dit :

« Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir ».

Réduire ou inhiber un symptôme sans en chercher les causes, c’est comme vouloir supprimer l’odeur nauséabonde d’une poubelle sans y enlever ses détritus. Vous aurez beau essayer, cela ne marchera pas longtemps. Bien évidement, les urgences médicales sont très bien prise en charge par l'allopathie, qui à mon sens est une médecine d'urgence. Lorsqu'un cancer agressif est diagnostiqué, ou qu'on se casse une jambe, c'est l'allopathie qui sauve.


La naturopathie est une médecine de prévention et de réparation.


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Mais alors qu'est ce que la maladie, selon la vision de la naturopathie ?



Tout d’abord, il n’y a pas des maladies mais plutôt un état de maladie, c’est à dire un état de déséquilibre du corps qui provoque, selon la constitution, l’hérédité, l'environnement ou une hygiène de vie inadaptée aux capacités et aux besoins du corps, des symptômes qui se présenteront en fonction des forces et faiblesses organiques, et d’intensités variables.

La maladie est perçue comme une crise de nettoyage de l'organisme, provoquée par nos organes d'élimination (foie, reins, poumons, intestins et la peau) au travers de notre énergie du moment que nous appelons force vitale. En médecine naturelle, nous voyons la crise d'élimination comme une volonté de l'organisme qui cherche à retrouver son équilibre.

Cette loi, vieille comme le monde, est celle de l'homéostasie dont je parle beaucoup dans les articles, c'est à dire que notre corps est toujours à la recherche de sa santé optimale et qu'il va toujours tendre vers elle.


Les pathologies aigües que sont : grippe, pharyngite, bronchite, otite, diarrhée et autres complaisances (…), la liste est bien longue, ne sont que les expressions symptomatiques d’un corps "encrassé" qui cherche à se nettoyer.


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On nous a toujours expliqué que ces manifestations pathologiques étaient les responsables de notre état, que c'étaient à cause d'elles que nous étions mal ! En médecine naturelle, nous avons une vision différente et nous percevons la maladie comme la conséquence de l'encrassement du corps. Notre équilibre a été perdu et le corps fait sortir au dehors ce qui l'encombre à l'intérieur.

Qu'est ce que l'encrassement ?

« L’encrassement », c’est la somme des surcharges présentes dans le corps, et qui ont deux provenances :


- Les toxines : elles sont le résultat de notre métabolisme (activité des cellules, digestion, respiration…) et qui n'ont pas été éliminées correctement.


- Les toxiques qui proviennent des pollutions extérieures (résidus de pesticide, exhausteurs de goût, édulcorants, nanoparticules, gaz d'échappement...) dans l'air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, l'eau que nous buvons, et les alcools, tabacs, médicaments et autres drogues ou produits de synthèse...

La crise aiguë, késako ?

Une fois le corps trop surchargé de ces déchets, si son énergie le permet, il cherchera toujours à les éliminer (pour maintenir son équilibre) et cela provoquera les maux qui font souffrir (les symptômes de la crise d'élimination).


Ils seront o.r.l. ou de la sphère digestive, cutanées ou d'autres systèmes, avec des éliminations rapides et souvent accompagnées de fièvre, mucus, des vertiges et de la fatigue, si l'énergie vitale est assez haute (…). La fièvre est un bon indicateur de la force vitale de l'organisme.


Ces états symptomatiques sont ceux d’un corps peu encrassé et qui possède encore une énergie suffisante qui permet cette élimination rapide et même parfois violente (le cas des maladies infantiles, des vomissements...) On peut constater que les crises aiguës se font plus rares chez les adultes.

C’est pile-poil dans ces processus aigus que se joue le retour à la santé :

Soit on va aller dans le sens de l’élimination du corps en accompagnant les symptômes et en faisant en sorte qu'ils ne reviennent pas. Cela est possible par une hygiène de vie responsable et cohérente.


Soit on va bloquer la sortie des déchets par une médication chimique « anti-symptomatique » (les antalgiques et antipyrétiques par exemple). On nous explique alors qu'elle va atténuer la douleur résultante de la crise et ensuite la faire disparaitre. Oui, ici on baisse la douleur, mais la crise aigüe, avec ou sans médicaments, se finira très bien aussi d'elle-même. Ce processus anti-symptomatique n'est en fait qu'un trompe l'oeil et n'aura fait qu'inhiber les symptômes et bloquer l'élimination tant désirée par le corps.


Je vous invite à explorer les articles des catégories suivantes :

Pour moi, on guérit quand on agit véritablement sur ce qui entraine la manifestation symptomatique, et cela n'est possible que par l'hygiène de vie et la libération de nos liquides et de nos organes émonctoires, ainsi que de nos émotions négatives qui agissent comme de véritables poisons pour notre corps... Ce dernier point semble être de mieux en mieux compris par la science moderne et c'est une bonne nouvelle ! 

Dans le premier cas, on aura permis à notre corps de se débarrasser de ses "poubelles", ce qui lui permettra de fonctionner le plus correctement possible par la suite, toujours en fonction de notre constitution, de notre hérédité, de notre hygiène de vie et de notre environnement. Par contre si on a bloqué la sortie des déchets, les poubelles continueront de déborder. Bref, on retombera "malade" en vue d'une prochaine élimination.

L'expérience du dr. Vivini

Le docteur Vivini, dans les années 80, utilisait l’ozono-thérapie pour soulager ses patients, lors de cures de jeûne de longue durée qu'il encadrait dans sa clinique en France (lire son merveilleux livre : La bouffe ou la vie). Il récoltait la sueur provenant des bains d’ozone pour l’analyser et fut très surpris de découvrir des résidus de médicaments qui, pour la plupart, avaient été pris plus de 10 ans auparavant. Ces mêmes résidus chimiques que l’on a retrouvé dans certaines tumeurs (1).

Qu'est ce que cela nous apprend ?

Que le corps n'a pas réussi à éliminer de lui même tous les résidus d'une médication chimique de synthèse. Ces mêmes résidus venant perturber ensuite l'organisme.



Une médication anti-symptomatique et systématique, qui bloque les symptômes d'une élimination, entraine toujours de futures "crises" (car tant que les déchets accumulés n'ont pas été dégagés, le corps cherchera une voie de sortie). La répétition de cette pratique d’inhibition des symptômes provoquera par la suite un épuisement de l’organisme par une surcharge de plus en plus grande des organes émonctoires. C’est à ce moment là qu’apparaissent les maladies dites chroniques.


La chronicité dans la fréquence d’un symptôme est, ni plus ni moins, la volonté du corps à se dégager des "poisons" qu'il a accumulé.

La maladie chronique

Elle arrive quand les crises aiguës se font plus rares, c'est à dire quand le corps n'a plus la possibilité d'éliminer rapidement et puissamment les déchets qu'il a accumulé.


J’entends souvent dire « c'est trop bien, je ne suis jamais malade ». Il est possible, au contraire, que le corps soit désormais trop congestionné et ne possède, ainsi, plus assez d’énergie pour permettre une élimination rapide et efficace. Le dr. Jade Allègre dit que la fièvre est un signe de bonne vitalité et qu'il faut donc de l'énergie vitale pour que le corps puisse la créer.



C’est ici que se développeront toutes les pathologies dites chroniques et maladies de civilisation. Elles expriment toutes des dysfontions des organes d'élimination devenus trop encrassés pour assurer correctement leurs fonctions, ce qui contraint le corps à éliminer ou déposer les "poubelles" par des moyens non conventionnels, et surtout avec beaucoup moins de force. L'organisme a moins d'énergie et le corps ne peut plus vraiment éliminer de manière rapide et efficace, comme c'est le cas des crises aigües.

Le stade dégénératif


Et si, des années plus tard (ou pas...), la pratique d’une médication anti-symptomatique est toujours employée, l'organisme n'aura d'autre choix que de stocker de plus en plus de déchets, toujours plus profondément. Cela amènera insidieusement à la dégénération des tissus, des nerfs et des organes.

La maladie dégénérative est la conséquence d'un corps fatigué, dévitalisé et très encrassé. Elle manifeste un état de dysfonctionnement important qui n'est pas uniquement le résultat d'une mauvaise élimination mais d'un organisme où l'énergie circule mal, où les blocages physiques et émotionnels empêchent la bonne marche de la vie, où les organes d'élimination ne sont plus capables d'assurer leur rôle, et cela par une congestion conséquente, résultat d'un mode de vie délétère et anti-physiologique. 


Alors la maladie : Amie ou ennemie ?


La maladie n’est pas une entité monstrueuse qui cherche à nous faire du mal, mais au contraire c’est une volonté du corps qui cherche à se nettoyer au profit de notre santé. C'est le fondement de ce principe que l'on appelle l'homéostasie (équilibre).



Dans tous les cas, elle est le lien entre le corps et l'esprit et nous informe toujours de ce qui ne va pas ! Cependant ce processus naturel sera de plus en plus douloureux et handicapant au fur et à mesure que le corps sera surchargé.

Je vois vraiment en la maladie la conséquence de blocages émotionnels non digérés venant perturber le corps physique, nous informant, comme une traduction, de ce qui n'a pas été accepté et transmuté ! Toute cette information traversant nos capacités organiques issues de notre constitution (hérédité, environnement et hygiène de vie).

L'âge, facteur de la maladie ?

Nous pouvons constater la suite logique de l’évolution des pathologies liées à l’avancement de l’âge, et il a été communément admis que plus on vieillit, plus on présentera de symptômes invalidants.

Ce n’est pas totalement vrai. Le vieillissement est accéléré par une accumulation de plus en plus importante de déchets au sein de notre corps, de nos tissus, et de notre incapacité à les éliminer. J'ai beaucoup de consultants de plus de 70 ans qui pètent le feu et qui vivent très bien. Tous sont heureux de vivre, et cela semble concourir à leur santé.


Il est temps de reprendre en main notre santé et de comprendre qu’elle ne dépend pas de la chance ou de la malchance d’attraper telle ou telle « maladie » ou encore que c’est familial ou héréditaire. Non non, notre hygiène de vie aura son mot à dire…


Renseignez-vous sur les avancées qui ont été faites récemment sur l’épigénétique (2). Regardez les études qui démontrent les liens entre alimentation naturelle et santé... Et comment l'alimentation raffinée est mère de nos souffrances. Lisez les études qui pointent du doigt les liens établis entre les cancers et les sucres raffinés. Découvrez les effets secondaires des médicaments les plus anodins comme le doliprane.

Observez vos parents et vos grands parents, qui à chaque repas prennent des médicaments. Avez-vous remarqué que plus les années passent, plus les médicaments sont nombreux au quotidien.


Pensez-vous réellement que cela soit normal, mais où est la santé dans tout cela ?


Vont-ils de mieux en mieux ou perdent-ils, en fonction du temps qui passe, autonomie et bien être ?


Leurs médicaments sont-ils efficaces ?

… Vous commencez à comprendre ?


Hippocrate disait à ses élèves « que ton aliment soit ta seule médecine ». Il expliquait de la manière la plus simple, que si tu veux être en bonne santé, nourrit ton corps correctement. Si tu nourris une plante avec du coca-cola, ne t’attends pas à la voir s’épanouir. Elle va péricliter et finir par mourrir. Et bien pour nous, c'est la même chose. Si nous sommes éloignés de la nature, si nous respirons en permanence l'air vicié de la ville, si nous mangeons une nourriture raffinée et transformée, à base de pesticides et d'adjuvants chimiques de synthèse, si nous faisons peu d'activité physique, et si en plus on se gave de médicaments dès qu'un symptôme pointe le bout de son nez... Alors là, il ne faut pas espérer de miracles.


La médecine allopathique est récente et n’a rien à envier aux pratiques naturelles qui sont là depuis la nuit des temps, et je pense sincèrement que les deux doivent travailler main dans la main.

Prenez le temps de respirer en pleine nature, de jouir du vent, du soleil et de la pluie. Prenez le temps de cuisiner, de mieux manger, essayez un peu plus de fruits et de légumes, surtout bios, et moins d'aliments raffinés. Votre corps vous dira merci, et votre santé aussi :)


Ps : je ne critique pas la médecine d’urgence qui sauve des milliers de vie par jour mais bien le mode de pensée et de réflexion qui pousse des médecins à bloquer les processus vitaux du corps humain en inhibant les symptômes à chaque crise.


Quelques articles de guérison au travers des outils que proposent la naturopathie, souvent à la suite d'errance médicale, pour enrichir la réflexion :

  • Guérir de manière holistique d'une polyarthrite rhumatoïde et vivre avec sans souffrance : lire l'article.

  • Guérison d'un eczéma agressif de manière naturelle : lire l'article.

  • Témoignage de guérison d'une insomnie sévère, suite au Roaccutane : lire l'article.

  • Burn out : faire une pause pour guérir : lire l'article.

  • Témoignage : comment ai-je soigné mon acné hormonale ? : lire l'article.

  • Crohn et guérison totale : l'histoire du mal a dit : lire l'article.

  • Crohn : sur la voie de la guérison : lire l'article.

  • Hypothyroïdie, thyroïdite, précancer sur le col de l'utérus... une belle histoire de guérison : lire l'article.

  • Histoire de guérison racontée par un moine bouddhiste : Lire l'article.

 

Source :

  1. Dr Yves Vivini, La Bouffe ou la vie, Paris, Le François, 1977

  2. The Biology of Belief – Unleashing the Power of Consciousness, Matter & Miracles (2005)

 

Article écrit par Adrien Ruet, praticien naturopathe, formateur et fondateur du site.


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