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Accompagnement du cancer par la naturopathie



Qu’est-ce que le CANCER ?

Si nous nous référons à nos croyances sociétales fatalistes, le cancer est un vrai fléau qui frappe comme un éclair maléfique et s’abat sur la civilisation humaine au hasard et en décime la population mondiale à grande vitesse.


En effet, l’Institut national du Cancer www.e-cancer.fr estiment à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancer pour l'année 2018 en France métropolitaine et à 157 400, le nombre de décès par cancer cette même année (les chiffres n’ont pas été réactualisés depuis…) ce qui équivaut à un crash journalier d'un airbus A380.


Aux Etats Unis, le nombre de décès liés à toutes formes de cancers confondus s'élève à 600 000 par an ce qui correspond à l'annonce de l'effondrement des tours jumelles 3 fois par semaine ! Et au niveau mondial c’est comme si on éradiquait un pays comme la Hongrie de la surface de la terre (et cela chaque année !)


Vu ainsi, cela fait un peu…. PEUR !


Si nous nous plaçons d’un point de vue naturopathique, le cancer ne serait-il pas plutôt la résultante d’habitudes de vie moderne délétères qui se sont amplifiées depuis 1940 avec 3 facteurs majeurs qui ont bouleversé notre environnement depuis 80 ans :

  1. l’augmentation de la consommation du sucre (raffiné) -> Clique ici pour lire l'article sur le sujet.

  2. la transformation de l’agriculture et de l’élevage qui a pollué les sols, nos fruits et légumes, avec l’arrivée en masse des pesticides des fongicides, des OGM etc...

  3. l’exposition à des produits chimiques qui n’existait pas avant guerre.

L'alimentation industrielle se répand ainsi abusivement sur les étales : sucres, farines, graisses transformées et autres poisons mortels) et notre ignorance augmente aussi face aux conséquences directes de ces changements sur notre corps.


L’OMS reconnait que 80 % des cancers seraient influencés par des facteurs extérieurs comme le style de vie et l’environnement.


Toutes les études réalisées par l'ensemble des organismes de lutte contre le cancer dont l'American Association for Cancer Research, montrent que plusieurs facteurs directement liés au mode de vie des gens, comme le régime alimentaire, l'activité physique, le surpoids corporel, le tabagisme, l'alcool, les stupéfiants, sont des causes directes du développement de 70% des cancers.


C'est ce qu'on appelle l'épigénétique : « épi » signifie « en plus » des gènes, c'est la modification des gènes en fonction de l'environnement. Donc nos conditions de vie (alimentation, exercice physique, respiration, gestion des émotions, du stress, état d’esprit, environnement familiale, professionnel, géographique etc...) ont un véritable impact sur l’expression de nos gènes.


Il peut y avoir aussi une part d’hérédité pour certains cancers, c’est vrai. La notion de terrain en naturopathie marque aussi certaines prédispositions physiologiques pour certaines pathologies. Ceci étant, on estime que la transmission de gênes défectueux par hérédité est responsable d'environ 15% de tous les cancers (voir moins) alors attention de ne pas mettre toute la responsabilisé de la maladie sur l’hérédité !


Et ne serait-il pas, d’ailleurs, intéressant de prendre sa part de responsabilité (sans culpabilité !) pour devenir acteur du changement (vers la Vie) que peut insuffler la traversée de l’épreuve du cancer. J’y reviendrai plus loin.


En revanche, le cancer est souvent le résultat d'un long processus de dégénérescence (physique, émotionnelle, mentale, relationnelle) tel un symptôme qui signe un énorme désordre physiologique où les principes du Vivant ne sont plus respectés (alimentation industrielle, sédentarisation, stress, lieux bétonnés, état émotionnel désordonné etc).


Le corps doit faire face à une adaptation énorme pour maintenir l’équilibre vital. Les ressources minérales et vitaminiques ne sont plus suffisantes, les émonctoires de l’organisme saturent, les déchets métaboliques s’agglutinent, le cancer s’installe puis se manifeste telle une sirène d'alarme ou des feux de détresse.


Et comme le dit Paul Carton :


« La maladie n'est pas une fatalité et ne vient pas du hasard mais est en lien avec l'état physique et psychique de l'individu et de la conduite de sa vie. » 

La maladie (mal a dit) aurait-elle un message à transmettre ? Pour peut-être passer de la peur à davantage de confiance en la Vie ?


COMMENT SE DEVELOPPE UN CANCER ?


Chaque individu est constitué de près de 50 000 milliards de cellules organisées en tissus (tissu conjonctif, tissu épithélial, tissu nerveux, tissu musculaire...) qui vont eux-mêmes former des organes (cœur, cerveau, poumon, peau…).


Chaque jour, au sein de chaque organe, des milliers de cellules vont se multiplier (par division cellulaire) et d’autres vont mourir (par apoptose). L'apoptose désigne la mort cellulaire programmée, processus inhérent à la cellule. Ce renouvellement constant permet d’assurer le bon fonctionnement de l’organisme. Il est contrôlé par des milliers de gènes qui agissent ensemble pour « ordonner » aux cellules de se multiplier ou de mourir en fonction de la situation : deux règles capitales qui doivent être respectées par les cellules.


Autrement dit, un cancer surgit lorsqu' une cellule ne répond plus aux ordres et n'a désormais qu'une chose en tête : assurer sa propre survie et celle de ses descendants. Cette prolifération va aboutir à la formation d'une tumeur, qui, en se développant arrive à détruire les cellules normales avoisinantes.


Ceci étant, il est important de souligner que le passage d'une cellule cancéreuse à une tumeur prend beaucoup de temps voire des décennies.


Et cette transformation de la cellule ne signifie pas toujours le développement immédiat d'un cancer dans l'organisme. Et c'est là que le naturopathe peut avoir sa véritable place pour prévenir la maladie avec une alimentation naturelle adaptée.

Le célèbre Dr. Richard Beliveau (directeur du laboratoire de médecine moléculaire à l'université du Québec à Montréal et directeur scientifique de la chaire en prévention et traitement du cancer) a mené une recherche poussée et approfondie des aliments contenant des principes actifs luttant contre le cancer, avec le Dr. Denis Gingras, chercheur spécialisé en cancérologie à l'hôpital Sainte-Justine à Montréal. L'ensemble de leurs travaux a été condensé dans le livre Les aliments contre le cancer, la prévention du cancer par l'alimentation. Le fruit de leurs travaux rejoint les bases d'une alimentation saine en naturopathie.



J’aime aussi beaucoup les explications du processus de cancérisation par le Dr. BELIVEAU qui compare les 3 étapes de la croissance des tumeurs à celle de la pousse des mauvaises herbes.


Étape n°1 :


L'initiation est la phase où la graine est déposée dans le sol, potentiellement dangereuse, d'origine multifactorielles. Son apparition peut être due à'une alimentation délétère, par exemple, ou de toxines présentes dans notre environnement, comme l'exposition à des agents cancérigènes (radiation, produits chimiques, fumée de cigarettes, etc...) qui se traduit par une première mutation qui apparait dans l'ADN.


A cette étape, il est important de souligner que les molécules anticancer présentes dans les végétaux peuvent arrêter le phénomène.


Étape n°2 :


La promotion est la phase où cette graine devient une plante (un beau chiendent !) cette 2e phase peut durer de 1 an à 40 ans ! et l’étape est réversible.


Le Dr. Thomas Colin Campbell, biochimiste et professeur émérite du département de biochimie nutritionnelle à l’Université Cornell écrit d’ailleurs : « la promotion peut être réversible selon que la première microtumeur cancéreuse reçoit ou non les conditions nécessaires à sa croissance ». Il parle de facteurs nutritionnels « promoteurs » qui nourrissent la croissance cancéreuse (alimentation industrielle...) et d'autres « anti-promoteurs » qui réduit le phénomène (avec les composés phytochimiques des végétaux). C'est un mécanisme de balancier.


Étape n°3 :


La progression est la phase où elle prolifère de manière incontrôlée, envahissants les plates-bandes des allées du jardin.


Il est intéressant de savoir tout de même que le resvératrol du raisin ralentit les 3 phases ! (donc certaines personnes peuvent être appelés par de longues cures de raisins à juste titre).


Le développement de la plante se poursuit s’il y'a terreaux indispensables à sa survie.


A savoir :

  • L’angiogenèse : c’est le sol gorgé d’eau qui approvisionne la mauvaise herbe en nutriments. La tumeur va se créer un nouveau réseau sanguin pour combler ses besoins en énergie pour continuer l’invasion des tissus. Elle va de pair avec l’inflammation.

  • L’inflammation : c’est le soleil pour la plante. En temps normal, l’inflammation est un mécanisme de défense du système immunitaire pour accélérer le processus d’autoguérison du corps, mais lorsqu’elle perdure c’est du pain béni pour la cellule cancéreuse; Plus il y a de l’inflammation, plus la cellule se nourrit, et plus la cellule croît, plus il y a de l’inflammation, un cercle vicieux.

  • L’hypoxie : la cellule cancéreuse déteste l’oxygène (d’où l’importance de RESPIRER!).

  • Le sucre : la cellule cancéreuse est dépendante au sucre (raffiné ! qui ne sera jamais intégré par le corps de la même manière que celui de nos amis les fruits).

  • Le système immunitaire défaillant ne permettra pas à ses cellules NK Natural Killer, de faire leur travail correctement.

  • L’acidité : la cellule cancéreuse produit des déchets toxiques acides, ainsi que l’alimentation moderne avec trop de sucres, trop de mauvaises graisses, la sédentarisation, le stress, les états émotionnels en berne, la rumination mentale source également de beaucoup d’acidité, avec des organismes carencés en vitamines, minéraux, antioxydants etc, ce qui met en péril l’équilibre acido basique de l’organisme.

Alors oui, le mode de vie et de consommation que la société continue d’induire aujourd’hui, fournit à la tumeur son lit douillet alors l’arrivée du cancer peut-être le moment de mettre le grand cap sur le changement, sur la VIE, sur le VIVANT!


Pour le naturopathe, le corps est une machine d'une extraordinaire intelligence. Notre organisme est autoréparant, autoguérissant, tellement adaptable aussi ! À partir du moment où on lui donne les bonnes conditions pour soutenir cette régénération inhérente.



Le processus de cancérisation est permanent dans le corps et il peut être régulé totalement ou mis en veille en fonction de notre alimentation, de notre hygiène de vie, de notre activité physique, de notre gestion émotionnelle, de la qualité de notre relationnel, de notre façon de penser la vie, de la manière dont nous nous oxygénons aussi (etc...). Tout ceci pour ne pas amener d’eau sale au moulin du cancer !


Les causes du cancer peuvent vraiment être multifactorielles et les raisons de la guérison le seront tout autant à partir du moment où la personne reprend le pouvoir sur le Très Grand Ensemble de ses conditions de vie.


Accompagner les traitements chimiques avec la Naturopathie :


Avant, pendant ou après, les traitements classiques et quel que soit le protocole envisagé, la naturopathie met à disposition pléthore d’outils naturels qui vont permettre à la personne de mieux vivre ce passage de l’existence.


Je vous en cite quelques-uns :


> Jeûne et chimio : un duo gagnant

Aujourd’hui pour potentialiser les traitements chimiques et réduire les effets secondaires, les recherches du Dr. Valter LONGO (gérontologue de l’USC University of Southern California de Los Angeles) sont désormais un fait scientifiquement établi et montrent que quelques jours de jeûne (2 jours avant, 1 jour pendant et 1 jour après) peuvent être un complément idéal à la chimiothérapie. Il observa que les cellules en restrictions alimentaires devenaient résistances aux agressions extérieures, notamment à la chimiothérapie.

Tout se passait comme si elles se mettaient en état d'hibernation ou de sommeil. Une dose de chimiothérapie capable de détruire 80% des cellules saines n'en détruit plus que 20% lorsque ces cellules sont soumises au jeûne. Les cellules des lignées cancéreuses, elles, sont détruites car pas protégées par le jeûne.


Alors certaines personnes auront envie de s’approprier ce protocole de 4 jours de jeûne, d’autres moduleront en fonction de leurs possibles dans l’idée d’alléger les 2 jours avant la chimio ou un seul jour avant, avec une assiette vivante, plus légère ou des jus de légumes frais ou des jus BREUSS ou des monodiètes etc...



Pour d’autres, ce sera jeûner au moins le jour J. de la chimiothérapie pour laisser toute l'énergie digestive disponible.


En effet, le foie va être accaparé par le métabolisme des produits chimiques dont une grande partie va être éliminée par la bile. C'est pourquoi il est important de ne pas lui demander en plus, de gérer la digestion d'un repas sans quoi si ses capacités sont dépassées, l'inflammation des cellules hépatiques va provoquer des effets secondaires digestifs avec de fortes nausées et la baisse de l'état général avec une augmentation de la fatigue. Alors qu'en situation de jeûne, l'intelligence du corps va potentialiser le traitement et réduire les effets iatrogènes.


Articles sur le jeûne :


- 40 jours de jeûne encadré : témoignage : clique ici pour lire l'article

- Le jeûne : comment fonctionne-t-il d'après le principe d'autolyse ? : clique ici pour lire l'article


> Les Champignons Médicinaux (reishi, shiitake, maitake, cordyceps, champignon du soleil, queue de dinde)


De manière empirique, l’homme a toujours utilisé les champignons pour se soigner; leurs grandes propriétés immunomodulantes et adaptogènes en font aujourd’hui une thérapie de soutien au traitement oncologique, car améliore la qualité de vie, l’état nutritionnel, la réponse immunitaire et aide à réduire les effets secondaires.


La gamme en oncologie intégrative de HIFAS DA TERRA, propose, à mon sens, ce qu’on fait de mieux aujourd’hui en mycothérapie pour accompagner les traitements.


> Le Livre « Cancer et homéopathie » du Dr. Bagot : une bible pour pallier aux effets secondaires

Le livre du Docteur Jean Lionel Bagot : Cancer et Homéopathie, Rester en forme et mieux supporter les traitements, est une mine d'or pour atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie, etc.


Il répertorie tous les protocoles de chimiothérapie, thérapies ciblées etc. et donne les clés en homéopathie et organothérapie pour tous les effets iatrogènes et propose des posologies précises et adaptées, facile à mettre en place en autonomie !


Par exemple en cas de troubles de la formulation sanguine, le Dr propose MEDULOSS D8 pour relancer à la fois globules blancs, globules rouges et plaquettes. CROTALUS HORRIDUS 7CH est aussi un puissant activateur plaquettaire qu’on peut compléter avec des Bourgeons de charme et en cas d’anémie, le jus d’herbe d’orge et l’eau de quinton peuvent être associés aussi.


> Comment je fais face aux effets secondaires si je ne veux ni jeuner ni prendre des champignons ni utiliser le livre du Dr Bagot ?

Pour la fatigue par exemple (l’effet le plus répandu et le plus gênant) :


La naturopathie reste simple et s’engage dans des petits rituels hygiénistes qui vont faire toute la différence lorsqu’on les pratique tous les jours


Mais aussi :


Pratiquer les bains dérivatifs, la bouillotte sur le foie, la mastication, des séances de bol d’air Jacquier, se régaler d’eau de quinton, de spiruline, etc…


Pour les troubles de la digestion : phytothérapie à la rescousse :

Mais aussi :

Les trésors de la nature peuvent se dérouler à l’infini et chaque être peut y trouver son aide spécifique…


Retrouver les bases d’une alimentation vivante

« Que ton aliment soit ta seule médecine » Hippocrate

En terme d’alimentation, faire au mieux de ce que son corps peut accepter pendant les traitements, bien l'écouter ! Car la chimie amène à vivre parfois des bizarreries alimentaires, ce n’est pas du tout linéaire, donc la période « inter chimio » ou « post chimio » peut être parfois plus aisée pour mettre l’accent sur un vrai ajustement alimentaire de qualité.



Certains végétaux constituent des sources privilégiées de composés anti-inflammatoires et anti-angiogéniques qui, administrés au quotidien, parviennent à créer un climat hostile au cancer. Et cette prévention ou action là n’est pas un rêve, elle existe ! Elle contribue aussi au travail pour renforcer son terrain.


La santé devient alors un mode de vie avec le plaisir de se régaler autrement et la conscience de respecter la Vie et son corps.


Petit récapitulatif des aliments anticancer du Dr. Béliveau :


- LA FRAMBOISE : l’acide ellagique ralentit la croissance de la tumeur.

- LA MYRTILLE : les anthocianidines et proanthocianidines forcent les cellules cancéreuses à l’apoptose et inhibent l’angiogénèse. Clique ici pour lire l'article.

- LE CHOU : le sulphoraphane augmente l’action des NK

- LE RAISIN : le resvératrol ralentit les trois étapes de la progression du cancer.

- LA TOMATE : le lycopène, un caroténoïde important dans la prévention du cancer

- L’AIL : l’allicine induit l’apoptose des cellules du cancer. Clique ici pour lire l'article.

- LE THÉ VERT : l’EGCG (épigallocatéchine 3 galate) bloque fortement l’angiogénèse.

- LE SOJA : les isoflavones bloquent l’angiogénèse.

- LE CURCUMA : la curcumine est le plus puissant anti inflammatoire.

- LES CHAMPIGNONS (reishi, shiitake, maïtake …) : la lentiniane et autres polysaccharides stimulent le système immunitaire.


Puis varier et opter pour les légumes qui colorent votre assiette : betteraves, carottes, épinards, salades en tous genres, fenouil, choux, radis rose ou noir, ail, oignons, concombre, courgettes, etc. avec toutes les herbes aromatiques qui sont des concentrés d'antioxydants Cumin, cannelle, curcuma, gingembre, thym, romarin, persil, ciboulette, clou de girofle, etc.


Sans oublier évidemment tous les fruits qui sont un antidote aux pathologies.


Les bienfaits des fruits : clique ici pour lire l'article.


Donc plein feu sur les pêches, les myrtilles, les baies, les canneberges, les fraises, les framboises mais aussi bananes, pommes, dattes, abricots, figues, grenade, poires, kakis, kiwis, nectarines, mangues, ananas…


Et puis la pensée positive, le rire, la gratitude, l’AMOUR sont des principes actifs émotionnels qui nourrissent aussi les cellules en profondeur.


Accueillir le changement :


Toute forme de changement a un rôle essentiel dans la guérison ; la maladie est un signal du corps qui revendique et exprime la nécessité de modifier son mode de vie, d’ouvrir une autre voie, un autre chemin pour soi, pour «se choisir». Ce peut être simplement manger, respirer, vivre, bouger, aimer, AUTREMENT !



Chaque jour peut devenir alors un nouveau jour où la personne peut s'élancer vers le changement et tendre vers l'amélioration de son état de santé physique, mentale et émotionnelle.


Accompagner le cancer c'est encourager, valoriser, positiver et attester de la formidable capacité de l'être humain à se transformer.


Petite conclusion ?


Alors, est ce que le cancer semble toujours être une malédiction ? Est-ce que la maladie ne s’inscrit pas dans la matière cellulaire humaine à cause d’habitudes de vie moderne aux antipodes de nos besoins originels réels ?

Le cancer ne serait-il pas finalement une opportunité de revisiter sa vie, de mettre le cap sur le changement, d'aller à sa propre rencontre, de se reconnecter à la nature, à son être profond, de s'affranchir de la peur pour lever barrières et conditionnements et élargir considérablement sa vision de l'existence ? Toute maladie a quelque chose d'important à me dire si j'accepte l'épreuve et m'engage à évoluer à travers elle.


Alors, c'est peut-être le moment idéal pour refaire confiance aux pouvoirs extraordinaires de la vie et à la fabuleuse capacité d'autoguérison du corps qui va coopérer avec tout ce que la personne aura décider de mettre en œuvre dans son approche globale.


Chaque être humain sera donc acteur de sa méthode de régénération, chaque formule trouvée sera unique car adaptée à la personne par choix par envies, avec ses références internes, là où elle en est, et avec son intuition singulière aussi !


Ce ne sera pas que la chimiothérapie, que la marche dans la nature, que les bains de soleil, que la radiothérapie, que le jeûne de Valter Longo, que les fruits, que les jus de légumes, que l’hormonothérapie, que les monodiètes, que les bains dérivatifs, que la cure Breuss, que l’eau de quinton, que la spiruline, que la bouillotte, que le livre du Dr. Bagot, que les fleurs de Bach, que l’entourage plein d’amour, que la chirurgie, que les massages, que la psychothérapie, que l’auriculothérapie etc.


C'est un grand Tout et Tout compte ! et cela va dépendre de chaque être dans son unicité à révéler sa grandeur et sa beauté…et à s’en remettre à beaucoup plus haut que lui-même dans ce Mystère que reste la Vie.

 

Article écrit par Chrystel Buard, praticienne naturopathe.

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