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Accompagner le papillomavirus avec la naturopathie



C’est quoi le papillomavirus (HPV) ?


Le papillomavirus humain est une infection sexuellement transmissible (IST) très fréquente chez l’adulte.

On parle beaucoup de ce virus chez la femme mais cela touche autant les hommes.


En effet, 80% de la population serait en contact avec le virus au cours de sa vie. C’est à dire qu’on a pu contracter l’infection sans le savoir, la développer et même en guérir sans s’en rendre compte.


Néanmoins, on a aussi pu contaminer quelqu’un sans le savoir et le virus peut rester inactif dans les tissus pendant de nombreuses années. La contamination n’est donc pas forcément le fait du partenaire actuel.


La personne positive au HPV aura donc le virus qui circule dans son corps mais sans forcément que celui-ci s’exprime.


Deux possibilités se présentent alors :


  1. La première possibilité est qu’il soit éliminé naturellement, et que la personne ne manifeste aucun symptôme au cours de sa vie.

  2. La seconde, c’est qu’il s’exprime par des lésions génitales où plus rare au niveau de la bouche et du carrefour laryngé.


Parlons un peu plus de ce virus :


Ce virus fait partie de la grande famille des papillomavirus qui compte les vulgaires verrues plantaires, et les tropismes muqueux qui se traduisent par des verrues sur les parties génitales.


Pour la femme, cela peut se traduire par des lésions sur le col de l’utérus. En fonction de leur importance, ces lésions peuvent à plus ou moins long terme provoquer un cancer de l’utérus.



Quels sont les examens qui vont permettre de voir cela ?


Le parcours de dépistage nécessaire en médecine allopathique :


1. Le frottis : Lorsque des lésions sont situées sur le col de l’utérus, c’est bien souvent lors d’un frottis que l’on peut le découvrir. Quand les tests de frottis sont faits, et qu’ils révèlent un HPV positif, on va tester certaines souches. Au total, Il existe 180 souches comprenant des tropismes muqueux et cutanés. Parmi les tropismes muqueux, il en existe 40, dont 14 susceptibles d’avoir un pouvoir cancérigène. Certaines lésions sont dites à haut risque oncogène, notamment le 16 et le 18.


2. Colposcopie et biopsie du col : En fonction de la gravité du HPV, un examen complémentaire est alors demandé : c’est une colposcopie et une biopsie du col. Le gynécologue va mettre des colorants sur le col pour analyser les lésions et leurs gravités.


3. Intervention chirurgicale : En fonction de leur gravité, on pourra attendre la disparition naturelle, ou si il y a une aggravation, programmer une intervention chirurgicale telle que la mini onconisation, ou encore l’onconisation. L’onconistation consiste à gratter sous anesthésie une partie du col de l’utérus. Ce qui n’est pas sans risque !



Dans l’attente, quels sont aujourd’hui les traitements allopathiques proposés ?


Bien souvent, on recommande des crèmes ou des gels pour traiter en local. Mais on ne traite pas le terrain de la personne afin de stimuler l’immunité, les récidives sont donc fréquentes !


Ensuite, à part l’attente et les examens de contrôle pour surveiller l’évolution des lésions avant la chirurgie, il n’y a malheureusement rien au niveau de l’hygiène de vie qui est préconisé en médecine allopathique.


A savoir que dans la majorité des cas, les papillomavirus vont disparaitre d’eux même. C’est le système immunitaire qui va les combattre. Et c’est là que ça devient intéressant !


Le HPV est donc une maladie qui peut être éliminée naturellement par le mécanisme d’élimination.


L’hygiène de vie est-elle un co-facteur de risques ?


Oui, l’hygiène de vie fait partie des co-facteurs de risques de l’infection.


Les différents facteurs aggravants sont donc :

  • Les co-facteurs comportementaux et environnementaux tels que le tabagisme et l’utilisation au long cours de la pilule, et d’une manière générale l’hygiène de vie de la personne.

  • Les co-facteurs viraux qui représentent le type de HPV qui serait présent dans le corps. Par exemple un HPV 16 est associée à un risque de lésion pré-cancereuse environ 10 fois supérieur à celui d’un HPV 51, 56 ou 59

  • Les co-facteurs liés au système immunitaire de la personne : c'est la capacité de réponse immunitaire. Par exemple, chez une personne immuno-déprimée, le virus va persister. Il a été démontré que les femmes qui éliminent le papillomavirus, ont une réponse immunitaire robuste.

La base sera d’éviter l’évolution de la lésion et éviter que le HPV persiste dans l’organisme.Souvent cela met des années à se transformer en cancer du col de l’utérus, et nous pouvons agir en amont.


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La naturopathie, un précieux allié



En naturopathie, on va s’occuper en priorité des facteurs qui ont une influence sur notre immunité.


Voici quelques pistes :


1. Opter pour une alimentation 100 % naturelle qui respecte la terre et les saisons. Laisser de côté tous les produits transformés, l'alcool, le tabac, les sucres raffinés, les farines modifiées, la viande industrielle, bref… l'industrie agro alimentaire.


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2. Découvrir les bienfaits du jus de légumes qui sont une bombe nutritionnelle à portée de main. Ils vont réduire l’inflammation par leur côté alcalinisant.


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3. La cure d'argile verte ultra-ventilée en interne pour cicatriser et absorber les déchets. La cure va stimuler l’élimination, c’est un agent protecteur et nettoyant.


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4. Faire une cure de jeûne personnalisée, pratiquer le jeûne intermittent, la mono-diète.


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5. Pratiquer une activité physique régulière.


6. Favoriser un environnement extérieur faiblement pollué, se connecter à la nature régulièrement. La pollution atmosphérique et le stress oxydatif sont néfastes. Les femmes qui vivent en ville ont plus de chance de voir leur immunité baisser.


7. Gérer son stress car le cortisol, hormone du stress atrophie le thymus et fait baisser l’immunité.


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8. Se faire accompagner en phytothérapie et aromathérapie.


Votre herboriste et votre naturopathe pourront vous proposer des ovules fabriqués à base :

  • D’un excipient, d’huile essentielle d’arbre à thé, d’huile essentielle de palmarosa, d’huile essentielle de thym à thujanol et d’huile essentielle de ravintsara.

  • Pour drainer l’émonctoire peau et les muqueuses : en infusion, nous pourrons prendre l'échinacée en parties aériennes, les fleurs de pensée sauvage et les fleurs de calendula.

  • Pour stimuler le système immunitaire, en décoction brève, sont également recommandés l'échinacée, la racine de bardane, l’éleuthérocoque et la racine de ginseng.

Une autre piste, celle de la mycothérapie :

  • l’extrait biologique de shiitake (champignon), qui présente un effet immunomodulateur, en agissant sur les macrophages et sur la production d’interleukines. Il sera d’un grand intérêt pour les patients immunodéprimés souffrant de de cancer.

9. Explorer le côté énergétique et le décodage émotionnel de l’utérus. Comment je me sens dans ma vie ? Pourquoi cette partie de mon corps ? Quel est le lien ? Renouer avec sa féminité, éloigner les relations toxiques, comprendre la relation avec mon partenaire.

 

Article écrit par Perrine Six, naturopathe - iridologue certifiée.


 

Sources :


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