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Mieux gérer son stress par le sommeil et le yoga

Dernière mise à jour : 18 déc. 2021



Pourquoi certaines méthodes « anti-stress » semblent fonctionner sur les autres et restent sans résultat chez nous ? Pourquoi nous pouvons presque soudainement traverser une période de stress sans que rien ne semble avoir réellement changé dans notre vie ? Tout semble stable dans notre travail, dans notre vie perso, avec nos amis, et pourtant, notre corps semble réagir à quelque chose. Eczéma, sommeil perturbé, tics anxieux, troubles de l’humeur, l’organisme s’exprime pourtant bel et bien.

Pour répondre à ces questions, il nous faut revenir aux bases de la mécanique du stress. Loin des idées plutôt convaincantes sur le papier, loin des expériences de pensée, revenons à la source : intéressons-nous à notre "câblage".


Et de ce côté-là, les choses sont claires : rien ne peut avoir d’impact concret et durable sur notre gestion du stress sans un sommeil choyé. Et ce pour des raisons mécaniques. Il ne s’agit pas d’une nouvelle théorie, de la trame d’un énième ouvrage sur les tables de développement personnelle, il s’agit d’une réalité biologique. Notre sommeil est garant de notre stabilité émotionnelle et nous sommes très (très) sensibles à ses fluctuations.


Parlons mécanique


Pour le comprendre, il nous faut commencer par la présentation des deux protagonistes de cet article : le cortex préfrontal et l’amygdale.


Le premier est à percevoir comme la cabine du capitaine. C’est la tour de contrôle, le siège de notre rationalité, de notre logique ou encore de notre prise de décision. Le second, lui, est un centre émotionnel très actif et lié à des émotions relativement primitives comme la colère, la rage ou la peur.


Et ce qu’il faut savoir, c’est que ces deux parties du cerveau ne sont pas neutres par défaut. Voyez l’amygdale comme un ninja ultra agressif que le cortex préfrontal passe son temps à tempérer. Un peu comme notre cœur, qui par défaut bat plus vite et que notre système nerveux ralentit en permanence, l’amygdale est sous contrôle inhibiteur du cortex préfrontal et ce pour nous éviter d’exploser de rage parce que nous avons fait tomber notre stylo. Vous voyez l’idée ?


Le lien cortex préfrontal – amygdale fait donc l’objet d’un renforcement primordial. Et ce renforcement, il se fait la nuit, lorsque nous dormons.

Le sommeil, garant de notre stabilité émotionnelle



A ce stade, vous faites peut-être déjà des liens et des rapprochements comme ce constat que l’on fait souvent lorsque quelqu’un a peu dormi et qu’il est un peu ronchon. On dit qu’il est irritable parce qu’il a mal dormi, qu’il s’est levé du mauvais pied…


Et bien vous êtes sur la bonne voie ! L’image relativement parlante pour décrire cette mécanique et sa sensibilité au sommeil consiste à visualiser l’amygdale comme une pédale d’accélération émotionnelle et le cortex préfrontal comme une pédale de frein.

Si votre sommeil est suffisant et régulier, les deux commandes sont puissamment reliées. Vous pouvez réguler votre vitesse pour vous adapter aux situations que vous rencontrez dans la journée dans le calme et le contrôle.


Si en revanche, vous peinez à obtenir vos huit heures de sommeil sur une base régulière, le lien s’affaiblit. Vous êtes alors pied au plancher sur le plan émotionnel et les freins ne répondent plus. Vous êtes irritable, en manque de patience et incapable de relativiser. Le contexte des évènements vous échappe, vos réactions sont inappropriées.


A ce moment, ce sont vos comportements qui sont guidés. Votre état d’esprit, les principes d’une méthode, le positivisme, rien n’a d’effet, rien ne fait écho.

Ce qu’il manque la plupart des cas


Il faut donc stabiliser son sommeil autour d’une nuit de huit heures et le principal obstacle auquel nous faisons face, plus ou moins consciemment, c’est le manque de coupure entre nos journées et l’endormissement.


Lire un bon bouquin, écouter de la musique au calme, méditer, écrire, faire quelques étirements… Ce qu’il faut, c’est marquer l’arrêt. Notre journée se fait sur un rythme qui est le sien et qui s’avère trop brutale pour le sommeil.



L’idéal est donc de créer un sas, un moment que l’on prend pour soi et qui vise à raccorder les deux extrémités de notre journée, pour faire une transition douce vers le sanctuaire de notre santé.


Et si on parlait yoga ?


Calmer le mental, se nettoyer des pensées de la journée, relâcher les tensions musculaires et se prédisposer au sommeil avec un cocktail d’hormones relaxantes grâce à des étirements doux et plaisants… voilà le cahier des charges d’une séance de yoga courte et adaptée à votre soirée.



Vingt minutes suffisent amplement, et vous pouvez vous le faire de chez vous, en pyjama et dans l’ambiance qui vous plait. Musique douce, bougies, huiles essentielles, construisez votre cocon et préparez vous à passer une bonne nuit de sommeil profond.


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Article écrit par Rémi Barbier, rédacteur chez juste Naturo, ancien libraire et chef cuisine de la Bell School de Cambridge, blogueur santé chez Yogi Lab et coach nutrition chez Coaching fruité. Formé en nutrition en Angleterre et en Neuroscience en France à l'ARCHE, ce passionné de la santé vous en décrypte les mécanismes avec intelligence et pédagogie.


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