Je vous présente le parcours merveilleux de guérison d'une femme atteinte d'eczéma... Entre errance médicale et développement personnel... Jusqu'à... :) !
Je vais vous résumer mon parcours avec l’eczéma. Je souhaite vous faire part de ce témoignage pour vous montrer que vous n’êtes pas seul(e)s et qu’il est possible de se débarrasser de l’eczéma de façon naturelle.
L’eczéma a commencé à me déranger à partir du lycée. Mes mains en étaient couvertes. Je commençais à me rendre compte que cela pouvait répugner un certain nombre de personnes. Peut-être pensaient-ils que cela était contagieux ? Je vous l’assure l’eczéma n’est pas contagieux.
Mon eczéma s’est ensuite étendu sur les bras. J’ai consulté un dermatologue, qui à chaque consultation augmentait les dosages de cortisone mais cela ne résolvait en rien l’origine de mon problème de peau.
Entre 19 et 20 ans, mon eczéma continuait à prendre de l’ampleur. Un matin, je me suis réveillée avec le visage tout boursouflé, rouge, les paupières enflées et une sensation de brûlure insoutenable. C’était assez effrayant car je pouvais à peine entrouvrir mes paupières et j’avais l’impression d’avoir été ébouillantée.
Pour les dermatologues, j’ai une dermatite séborrhéique qu’il faut soigner avec des crèmes à base de cortisone et des shampooings pour traiter la dermite. Dès que je tentais de diminuer les dosages de cortisone, mes poussées d’eczéma empiraient et me poussaient à ne pas arrêter ces traitements. Je suis alors entrée dans le cercle vicieux et la dépendance à la cortisone.
Lorsque je tentais de connaître l’origine de ce problème de peau, j’obtenais toujours les mêmes réponses de la part des médecins et dermatologues : « tout ça, c’est dans la tête », « c’est le stress », « c’est psychosomatique, vous garderez ça sûrement toute votre vie » : quel réconfort et quel tact !!!
J’étais désemparée. J’appliquais alors les différentes crèmes prescrites sans remettre en question ces traitements. J’ai effectué plusieurs tests et prise de sang pour détecter d’éventuelles allergies alimentaires ou de contact. Tout s’est révélé négatif. Retour à la case départ… J’essayais alors toutes sortes de lotions « miracles », toutes plus onéreuses les unes que les autres mais sans nette amélioration.
À 21 ans, la majorité de mon eczéma se situait sur mon visage, il était très difficile voire impossible à camoufler. Le regard de pitié ou de dégoût des gens était parfois difficile à supporter tout comme l’ignorance la plus totale de proches face à mon eczéma devenu chronique. J’étais défigurée mais je m’efforçais tout de même à aller en cours, à faire semblant d’aller pour le mieux et arborer un sourire forcé autant que possible.
Pourtant, je me dégoûtais avec cette peau douloureuse qui était soit en train de suppurer, soit en train de desquamer. L’eczéma m’a poussée à me renfermer davantage sur moi-même.
L’eczéma n’impacte pas uniquement l’état de la peau. C’est toute notre personne qui souffre avec une estime de soi en chute libre. De plus, il est insupportable d’avoir l’impression de ne pas pouvoir agir sur ce mal.
Puis un jour, au cours d’une consultation chez un dermatologue, celui-ci me dit que beaucoup trop de cortisone a été appliquée et que des effets secondaires se surajoutent à l’eczéma (rosacée, peau extrêmement fine…) pourtant je n’ai fait que suivre les prescriptions. Je repars donc avec une nouvelle prescription à base…de cortisone.
Le dermato venait de me dire que la cortisone me provoquait des effets secondaires et il continuait à m’en prescrire ! Où se trouve la logique ?
J’ai vraiment eu l’impression qu’il se fichait de moi et que ce n’est pas grâce à lui que mon état allait s’améliorer. J’ai alors décidé d’arrêter d’appliquer toutes ces crèmes et shampooings qui en toute objectivité ne me permettaient pas d’aller mieux. Le sevrage, appelé aussi TSW (Topical Stéroïd Withdrawal) ou syndrome de la peau rouge n’a pas été simple. La peau a besoin de temps pour cicatriser et se régénèrer.
J’ai pris conscience que traiter uniquement un symptôme ne me ferait pas avancer, il fallait que je trouve l’origine de cette inflammation pour pouvoir me débarrasser de cet eczéma.
Lors d’une nuit d’insomnie, j’ai trouvé les premiers témoignages de guérison d’eczéma chronique. Les personnes partageant leur parcours citaient les conseils d’Anthony William. J’ai alors lu son livre « Des informations déterminantes sur l’origine et le traitement des maladies » dans lequel il délivre des conseils sur les bienfaits de nombreux aliments et plantes permettant de lutter contre l’inflammation.
Ainsi, j’ai appris que de nombreux aliments tels que les produits laitiers, le gluten, les sucres raffinés, les œufs favorisent l’inflammation et par conséquence accentuent les poussées d’eczéma. J’ai commencé à changer mon alimentation en supprimant ces aliments et en privilégiant ceux aux nombreuses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
Quelques temps plus tard, j’ai découvert le parcours de Thierry Casasnovas et les informations qu’il transmet sur le fonctionnement du vivant. J’ai beaucoup appris sur la physiologie grâce à ses nombreuses vidéos qu’il partage gratuitement.
Ma vision sur l’eczéma a commencé à changer, je retrouvais l’espoir d’une possible guérison car désormais je savais que je pouvais agir. J’ai dépensé beaucoup d’argent dans des crèmes soi-disant « miracles », je cherchais une solution extérieure alors que la solution est en nous.
Une des clés principales pour me débarrasser de mon eczéma a été de modifier mon alimentation. Je privilégie les légumes et les fruits. Je remplace les aliments contenant du gluten par du quinoa, riz, farine de sarrazin… J’intègre dans mes plats ou dans mes jus des épices comme le curcuma et le gingembre qui ont de grandes propriétés anti-inflammatoires. En infusion, les plantes comme la sauge, l’ortie, la verveine, la mélisse permettent de soutenir le bon fonctionnement des émonctoires.
Pour calmer les poussées, j’appliquais sur ma peau de l’eau dans laquelle j’avais fait infuser des feuilles de noyer. Pour hydrater ma peau, j’ai pris comme nouvelle habitude d’utiliser le gel issu des feuilles d’aloé vera. Pour la nourrir, j’ai remplacé les crèmes composées de perturbateurs endocriniens et de composants dérivés du pétrole (qui obstruent les pores) par l’huile de coco, l’huile d’argan ou l’huile d’amande douce.
Le foie tient un rôle important dans la résolution des problèmes de peau. En effet, il participe à l’élimination des toxines. Si ce dernier est malmené par une alimentation trop riche, trop sucrée, l’inflammation ne va pas pouvoir se résorber.
J’ai pendant trop longtemps pensé que l’eczéma était une sorte de fatalité et que rien ne pourrait empêcher de nouvelles poussées. Or, je sais désormais que cela est faux. Il est possible d’y remédier de façon naturelle. Le parcours peut être long et la guérison n’est pas immédiate mais elle est à notre portée.
L’eczéma m’a réellement permis de remettre en question mon mode de vie et de l’améliorer.
Par le biais de la sophrologie, j’ai appris à me reconnecter à moi-même, j’ai appris à écouter les signaux que m’envoie mon organisme. J’ai pris conscience des propriétés médicinales des plantes.
Malheureusement, les plantes et leurs bénéfices sur la santé ne sont pas suffisamment mis en avant dans notre société.
Suite à mon eczéma, mon mode de consommation a également changé. J’ai commencé à décrypter les compositions des produits que j’utilisais au quotidien. Sous des logos attractifs, la plupart de ces produits n’ont pas une composition très clean. Grâce à quelques ingrédients naturels, il est facile de réaliser soi-même lessive, déodorant, dentifrice, produits d’entretien…
Et si la solution résidait à un retour à l’essentiel et au naturel ?
Si vous lisez mon témoignage, je veux vous dire que vous pouvez combattre vos problèmes de peau grâce à des moyens naturels. N’hésitez pas à vous tourner vers des thérapies holistiques comme la naturopathie, l’acupuncture ou la sophrologie si vous sentez le besoin d’être accompagnés.
Article écrit par Élise.
Vous pouvez la suivre ici : https://www.instagram.com/elise_vs_eczema/
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